Déjà dansé au XVe siècle, le branle est traditionnellement une danse en chaîne ouverte ou fermée, avec des déplacements des danseurs d’un côté puis de l’autre. Au XVIe siècle, la part des branles occupe de plus en plus de place dans les éditions musicales. Le compositeur et écrivain Thoinot Arbeau analyse une vingtaine de branles distincts dans son Orchésographie. Certaines des appellations de cet ouvrage sont aujourd’hui d’usage courant (branles de Bourgogne, branles d’Écosse, branle des chevaux). A l’époque, ces danses se pratiquaient en bonne société tout comme dans les milieux populaires. Sous Louis XIV (1638-1715), le bal s’ouvrait par une suite de branles.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les branles se diversifient et désignent un ensemble de danses collectives en chaîne ouverte ou fermée, progressant latéralement à gauche.
On distingue deux types de branle :
– branle simple : deux pas à gauche, un à droite. après chaque pas, les pieds sont joints.
– branle double : deux pas à gauche, deux à droite.
S’ajoutent ensuite nombre d’ornementations et de déclinaisons.
• Les branles coupés, tels que Pinagay ou le Branle de Guerre
• Les branles morgués, tels que le branle des Lavandières, des Pois, des Chevaux, de la Montarde, ou de la Haye
• Le Branle d’Ecosse
• Le Branle de l’Official, et bien d’autres encore